M. Zerguine a dit que ces scandales sont « malheureux », mais il a assuré que « Sonatrach est plus forte que cela ! » « Il n’y a pas eu d’impact sur les approvisionnements du pays. C’est un groupe de plus de 160.000 salariés qui méritent le respect et mes salutations. A chaque fois qu’il y a un coup dur, nous avons su le surmonter », a-t-il dit. « Les préjudices, il peut y en avoir », a-t-il ajouté.
Le patron du groupe pétrolier public a annoncé le renforcement des mesures anticorruption dans la passation des marchés et du contrôle interne de la société. « Nous venons de promulguer la R18, une nouvelle procédure qui a été pour la première fois passée en revue et amendée par l’ensemble des dirigeants. Nous avons aussi conforté la fonction audit, en la rendant fortement indépendante des organigrammes usuels de Sonatrach. Elle agit par pôles et aura à faire des investigations et à imposer l’éthique partout », a expliqué M. Zerguine.
Des journaux italiens et canadiens ont révélé ces derniers jours que les sociétés Saipem (Italie) et SNC Lavalin (Canada) ont versé des centaines de millions de dollars de pots-de-vin à Farid Bedjaoui, neveu de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui, pour obtenir des milliards de dollars de contrats en Algérie.